Logement et urbanisme
Depuis 2014, avec l’arrêt de la politique de lutte contre la spéculation immobilière, les prix des logements ont explosé à Saint-Ouen, ainsi que les expulsions locatives.
Les difficultés de logement ont été aggravées par l’arrêt de la construction de logement sociaux et une gestion désastreuse de la Semiso.
Le bétonnage de la ville sans les infrastructures nécessaires a dégradé les conditions de vie de la population.
Nous voulons permettre à tout le monde de se loger dignement, à des prix abordables et ainsi pouvoir continuer de vivre à Saint-Ouen, dans une ville que nous ferons plus harmonieuse.
→ Rééquilibrer la ville par la construction des services, des équipements et des espaces verts nécessaires. Nous suspendrons les nouvelles constructions d’immeubles en attendant d’avoir recensé les besoins correspondant à l’augmentation de la population.
→ Enrayer la hausse des prix du logement, à la location comme à l’achat, en encadrant les loyers et en limitant les prix des constructions neuves.
→ Refonder la gestion de la Semiso pour qu’elle réponde au mieux aux besoins des locataires en les associant aux décisions.
→ Rénover les logements de la Semiso qui en ont besoin (isolation, ascenseurs, etc.)
→ Reloger avant fin 2020 les locataires des Boute-en-Train, en tenant compte de chaque situation.
→ Réengager le renouvellement urbain dans le Vieux Saint-Ouen et à Emile Cordon, conformément aux attentes des habitant.e.s.
→ Renégocier la part des logements publics/sociaux sur le site du village olympique et dans la phase 4 des Docks pour la porter à 40 %.
→ Refondre les critères d’attribution des logements publics et anonymiser les demandes pour plus d’équité.
→ Faciliter les échanges de logements publics par des bourses d’échanges.
→ Prévenir les expulsions locatives en accompagnant les foyers en difficultés pour ne laisser personne à la rue.
→ Développer l’accession sociale à la propriété en partenariat avec la coopérative de Plaine Commune.
→ Instaurer un permis de louer pour lutter contre la location de logements indignes.
→ Créer un guichet unique pour accompagner les copropriétés dans leurs travaux de rénovation, notamment énergétique, avec une attention particulière pour les copropriétés en difficulté.
→ Encadrer les loyers pour limiter la spéculation immobilière, en intégrant le dispositif proposé par la loi Elan.
→ Améliorer le quotidien dans les logements sociaux par le développement des amicales de locataires, des budgets participatifs, et le remplacement des gardiens (quand ils sont malades ou en congé).
Environnement et propreté
→ Créer un espace vert et des jardins partagés dans chaque quartier qui n’en dispose pas encore et en inclure dans tous les projets d’aménagement. Rouvrir les jardins de Guinot et pérenniser les jardins de l’impasse Juif.
→ Planter massivement des arbres, végétaliser certaines rues.
→ Négocier avec le Département pour aménager les berges de Seine en coulée verte.
→ Réduire la quantité de déchets incinérés par le développement du réemploi, du tri, du recyclage et du compostage.
→ Faire disparaître totalement le plastique de la restauration collective.
→ Créer une ressourcerie gérant la récupération, la valorisation et la revente de biens.
On ne peut pas dire que l’environnement ait été une grande préoccupation de la municipalité sortante. Son bilan se résume à l’expulsion et à la destruction des jardins de Guinot et à la multiplication des constructions sans création de nouveaux espaces verts publics dans la ville.
Nous agirons en faveur d’une ville moins polluée et plus verte.
→ Exiger de la mairie de Paris l’entretien et le nettoyage des rues qui lui appartiennent situées le long du périphérique.
→ Entretenir et végétaliser le cimetière de Saint-Ouen.
→ Créer un square qui reliera la place Jean Jaurès, la Patinoire et la place de la République en partenariat avec Plaine Commune.
→ Réduire la consommation d’énergie et de CO2 : étudier l’installation de panneaux photovoltaïques, imposer de nouvelles prescriptions de construction, sensibiliser les commerces, les entreprises et les services publics à l’extinction des lumières quand les locaux sont inoccupés.
→ Soutenir et accompagner au développement les associations à but écologique (telles que l’atelier solidaire, éduc écolo).
→ Imaginer la récupération des eaux pluviales pour certains usages ne nécessitant pas d’eau potable.
→ Création d’une équipe d’agents « verts » pour sensibiliser et faire de la prévention sur les questions de la propreté et du recyclage.
→ Réprimer les dépôts sauvages.
→ Installer dans chaque quartier des bacs à compost entretenus par la ville et le tri systématique dans les écoles.
→ Installer des points de tri sur la voie publique quand les habitants ne peuvent pas le faire dans leur immeuble.
→ Soutenir les initiatives citoyennes en faveur d’une ville propre.
Mobilité douce, transport et voirie
Depuis 6 ans, alors que la population a augmenté, les conditions de déplacements se sont dégradées dans la ville. Non seulement rien n’a été fait pour le développement de la pratique du vélo, mais William Delannoy et son équipe ont supprimé les Vélib’.
Nous voulons créer les conditions d’un développement des mobilités piétonnes et à vélo, améliorer l’offre de transports en commun sur la ville.
→ Construire des pistes cyclables sécurisées sur tous les grands axes et rétablir le Vélib’ (au moins 10 bornes
dans la ville).
→ Aménager les entrées de la ville en partenariat avec le Département, Paris et Plaine Commune pour faciliter les mobilités douces et apaiser la circulation.
→ Améliorer la desserte des quartiers par l’Audonienne et élargir ses horaires en partenariat avec la RATP et en concertation avec les habitant.e.s.
→ Réclamer le prolongement de la ligne 4 du métro vers le nord en créant de nouvelles stations à Saint-Ouen, dont la station Stade Bauer-Les Puces.
→ Changer progressivement la flotte de véhicules municipaux pour des véhicules électriques ou roulant à l’hydrogène.
→ Améliorer l’éclairage public en coopération avec Plaine Commune.
→ Remettre en état les trottoirs et la voirie.
→ Organiser la circulation et le stationnement avenue Michelet, aménager la porte de Clignancourt ainsi que les accès au périphérique, avec le Département de la Seine Saint Denis et la ville de Paris, en profitant de l’arrivée des jeux olympiques.
→ Promouvoir l’utilisation des revêtements diminuant le bruit de la circulation, notamment pour le périphérique.
→ Se doter d’un élu dédié au transport et au vélo afin de redynamiser et mettre en oeuvre le plan vélo de Plaine Commune laissé à l’abandon.
→ Rechercher des partenaires financiers pour créer une passerelle piétonne et cyclable entre l’Île des Vannes et les Docks.
→ Automobile : limiter la vitesse à 30km/h dans certaines zones, favoriser les véhicules électriques (installation de bornes).
→ Poids lourds : diminuer l’impact des camions affluant vers l’incinérateur en négociant avec les territoires utilisateurs du SYCTOM. Négocier l’utilisation des voies navigables.
→ Négocier avec les commerçants des puces (avenue Michelet) pour améliorer la fluidité de la circulation piétonne, cycliste et automobile.
→ Adapter les ralentisseurs pour allier sécurité piétonne et circulation.
Emploi et économie
Le chômage, la précarité et le manque de formation sont des problèmes importants dans la ville auxquels ni l’État ni l’économie traditionnelle n’apportent de réelle solution. La municipalité de droite actuelle ne s’en est jamais vraiment préoccupée.
Nous refusons cette situation et agirons pour permettre à chacun d’avoir un emploi, répondre à des besoins non couverts et développer une économie au service de la population.
→ Candidater à l’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée. Ce dispositif a pour but de proposer à toute personne au chômage depuis plus d’un an, un emploi à durée indéterminée et à temps choisi, en développant des activités répondant à des besoins non couverts, en convertissant les financements de l’indemnisation et de l’accompagnement des personnes privées d’emploi en salaires.
→ Créer un lieu d’accueil de l’économie sociale et solidaire, de jeunes entreprises, d’espaces de travail partagés et d’artisans des puces, à prix réduit, à Cap Saint-Ouen. L’économie sociale et solidaire (ESS) désigne des entreprises dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.
→ Créer une régie de quartier, employant des habitant.e.s, notamment en insertion, chargée de la collecte
des déchets recyclables des marchés de la ville, pouvant réaliser des travaux d’isolation et d’entretien des bâtiments publics et privés, le traitement des punaises de lit et autres nuisibles, ainsi que divers autres services aux habitant.e.s.
Commerce et puces
Notre ville souffre d’un nombre et d’une diversité insuffisante de commerces pour répondre aux besoins d’une population en expansion.
Le problème de diversité commerciale touche aussi une partie des Puces. Le renchérissement du prix de l’immobilier a également des conséquences négatives pour le commerce.
Nous aiderons l’installation de nouveaux commerces, à des prix modérés, tout en veillant à la diversité de l’offre. Nous soutiendrons le rayonnement du marché aux puces.
→ Favoriser le développement des commerces et de leur diversité en proposant des locaux commerciaux à loyer modéré à des commerçant.e.s sélectionné.e.s par une commission.
→ Soutenir le commerce de proximité par des actions de communication et la fête du commerce.
→ Adapter les emplacements de livraison aux besoins des commerçant.e.s.
→ Soutenir les deux marchés Ottino et Vieux Saint-Ouen, installer des commerces ambulants à Debain, veiller au développement de la Halle Gourmande aux Docks.
→ Accompagner les démarches permettant le classement des Puces au patrimoine mondial de l’UNESCO.
→ Développer la richesse et l’attractivité culturelle des Puces, cafés et restaurants, lieux de concerts. Soutenir le développement des initiatives musicales dans les cafés et à ciel ouvert. Créer une ambiance musicale dans les rues.
→ Exiger des moyens policiers conséquents pour garantir la sécurité des visiteur.e.s, client.e.s et marchand.e.s des Puces.
→ Intégrer les commerçant.e.s du quartier des Puces et leurs associations aux projets de transformation des Boute-en-Train.
Soutenir les projets d’épiceries solidaires / supermarché coopératif pour permettre à tou.te.s d’avoir accès à une nourriture et à des biens de première nécessité de qualité, écologiques et au juste prix.
→ Créer des guinguettes éphémères et estivales.
→ Adapter les emplacements de livraison aux besoins des commerçants. Et supprimer les zones de livraisons obsolètes et les remplacer par des stationnements pour personnes à mobilité réduite.
→ Assurer la visibilité extérieure des commerces en installant les stations vélib et les containers de recyclage en dehors des pas-de-portes des commerçants.
→ Négocier avec la RATP, en partenariat avec la Région et la Métropole du Grand Paris, pour rajouter aux lignes 13 « station Garibaldi », ligne 14 « mairie de Saint-Ouen » et ligne 4 « porte de Clignancourt » la dénomination « les Puces » . Développer une signalétique urbaine à partir des stations de métro et de la porte de Saint-Ouen pour guider les touristes jusqu’aux Puces.
→ En arrivant aux Puces, développer une signalétique urbaine précise sur la localisation des marchés, et les points les plus attractifs des Puces.
→ Recenser les stationnements existants avec les parkings, le village des Rosiers et Cap St Ouen. Les sécuriser avec de la vidéo-surveillance et créer une application téléphonique couvrant l’ensemble des parkings indiquant en temps réel la localisation des places disponibles.
→ Revoir avec la ville de Paris le traitement de la rue Jean Henri Fabre jusqu’à la porte Montmartre pour rétablir une voirie propre et sécurisée.
→ Faire appliquer de façon rigoureuse le cahier des charges au concessionnaire du marché: jours de déballage et lieux autorisés, et le cahier des charges du concessionnaire chargé de la collecte des déchets.
→ Faire du jardin éphémère un vrai espace vert et de respiration au cœur des Puces et favoriser la liaison entre la rue des Rosiers, Paul Bert et Vallès.
→ Reprendre la coopération avec la préfecture et l’entreprise Mazeau pour son insertion dans le site et la protection des riverains, accélérer la transformation de l’immeuble insalubre du 17-19 rue Jules Vallès, ce qui permettra la rénovation et la mise en lumière de la rue Jules Valles.
→ S’insérer dans le projet de Cap Saint-Ouen, en mobilisant des artisans liés aux métiers des Puces qui pourraient s’y installer.